Les 24H du Mans : La plus mythique des courses automobiles

Place Luigi Chinetti Le Mans Sarthe

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Depuis 1923, les 24H du Mans ont su s'imposer comme l'un des événements sportifs les plus prestigieux au monde. Cette course d'endurance de 24 heures, qui se déroule généralement la vingt-quatrième semaine de l'année, rassemble les meilleurs pilotes et les voitures les plus performantes sur le circuit des 24 Heures, situé au sud de la ville du Mans. Elle fait partie des trois compétitions les plus prestigieuses au monde avec le Grand Prix de Monaco et les 500 miles d'Indianapolis.  

Retour sur l'histoire des 24H du Mans

Les débuts et la création de l'Automobile Club de la Sarthe

L'histoire des 24H du Mans trouve ses origines en 1906, lorsque le département de la Sarthe remporte l'appel d'offres de l'Automobile Club de France (ACF) pour organiser un Grand Prix. Ce premier Grand Prix de l'ACF, couru sur un circuit de 103 kilomètres, est un succès retentissant et voit la victoire du Hongrois Ferenc Szisz sur une Renault. À cette occasion, l'Automobile Club de la Sarthe est créé, devenant plus tard l'Automobile Club de l'Ouest (ACO).

La genèse des 24H du Mans

[caption id="attachment_15504" align="aligncenter" width="899"] Jules Goux vainqueur de la Coupe de la Sarthe en 1912, sur Peugeot L-74.[/caption]

Georges Durand, Secrétaire Général de l'ACO, évoque dès 1906 l'idée d'une course annuelle au Mans. Ce projet se concrétisera finalement seize ans plus tard. Lors du Salon de l'Automobile de Paris en 1922, Georges Durand, Marcel Canit (ACO) et Charles Faroux, rédacteur en chef du journal L'Auto, envisagent initialement une course de huit heures pour tester la fiabilité des automobiles, alors en pleine expansion. C'est finalement grâce à Emile Coquille, PDG de Rudge-Withworth, que l'idée d'un Grand Prix d'endurance de 24 heures voit le jour.

La première édition et le début de la légende

 

1923Lemans

Le 26 mai 1923, la première édition du Grand Prix de Vitesse et d'Endurance de 24 Heures/Coupe Rudge-Withworth débute avec 33 voitures sur un circuit de 17 kilomètres. Les vainqueurs de cette première course sont André Lagache et René Léonard, pilotant une Chenard & Walcker française, qui parcourent 2 209 km à une vitesse moyenne de 92 km/h. Cet événement marque le début de la légendaire course des 24 Heures du Mans, qui est aujourd'hui un véritable sprint où les pilotes et les machines sont constamment sollicités.

Une référence internationale

 

Au fil des années, les 24 Heures du Mans ont inspiré des courses similaires à travers le monde, popularisant le format de 24 heures notamment à Daytona, au Nürburgring et à Spa-Francorchamps. De plus, les championnats American Le Mans Series et autres Le Mans Series ont été créés, ouverts aux mêmes véhicules que les 24 Heures du Mans. Depuis 2012, l'épreuve fait partie du championnat du monde d'endurance FIA (WEC).

La course aujourd'hui

 

Lorsque Le Mans se prépare pour la course, c'est toute une semaine d'événements qui s'enchaîne. Les festivités débutent avec l'élection de Miss 24 Heures du Mans, puis se poursuivent avec des journées d'essais et de vérifications techniques, des séances d'autographes et des expositions de voitures. Les spectateurs peuvent également profiter de la journée "découverte des stands", assister à la parade des pilotes et participer à diverses animations tout au long du week-end, telles que des concerts, démonstrations, défilés et expositions

Le circuit des 24H du Mans : un tracé mythique

[caption id="attachment_15505" align="aligncenter" width="1424"] Plan du circuit des 24H du Mans[/caption]

Une piste chargée d'histoire

Le circuit des 24H du Mans, long de 13,626 km, mêle une partie du circuit Bugatti et des routes nationales. Parmi les passages les plus célèbres, on trouve les virages du Tertre Rouge, Mulsanne, Arnage et la ligne droite des Hunaudières, longue de presque 6 km, où les prototypes ont atteint des vitesses de près de 400 km/h.

Les records de vitesse et de tours réalisés sur ce circuit légendaire témoignent de la performance des pilotes et des machines engagées dans la course. Des chicanes ont été ajoutées en 1990 pour limiter la vitesse maximale et améliorer la sécurité des concurrents.

Les directeurs de course : le cœur de l'organisation

Depuis la création de la course en 1923, plusieurs directeurs se sont succédé pour veiller au bon déroulement de l'événement. De Charles Faroux en 1923 à Eduardo Freitas et Patrick Morisseau depuis 2015, ils ont tous contribué à l'évolution et au succès des 24 Heures du Mans.

Les records et les exploits

Le record absolu du tour le plus court appartient à Jackie Oliver avec une Porsche 917 en 1971, réalisant un temps de 3 min 13 s 6. Quant au record de vitesse maximale, il est détenu par Roger Dorchy sur WM P88 à moteur Peugeot lors des 24 Heures du Mans 1988, atteignant 405 km/h.

La Balance of Performance (BOP)

A partir de 2021, la mise en place d'une Balance of Performance (BOP) constitue un changement radical pour la compétition. Les constructeurs ne sont plus incités à améliorer les performances de leurs voitures, puisque des modifications leur sont imposées avant chaque course pour équilibrer les performances entre les concurrents. Le développement technique est ainsi freiné, mais cela permet de maîtriser les coûts et d'attirer de nombreuses marques.

Les 24H du Mans : Un départ à couper le souffle

[caption id="attachment_15500" align="aligncenter" width="2552"] 1969 le dernier départ en courant jusqu'aux voitures sur les 24H du Mans[/caption]

Les personnalités donnent le départ

Depuis 1949, le départ de la course est donné par une personnalité différente chaque année, et non plus par un membre de l'ACO. Parmi les plus marquantes, on retrouve des présidents de la République française comme Vincent Auriol, Georges Pompidou et François Hollande, des célébrités du monde du cinéma comme Steve McQueen, Alain Delon, Luc Besson et Brad Pitt, ou encore des sportifs comme Raymond Poulidor, Luigi Chinetti, Jacky Ickx, Luca di Montezemolo, Jean Todt, Fernando Alonso et Rafael Nadal. En 2008, le départ a même été donné depuis la station spatiale internationale.

Les départs spectaculaires

Le départ des voitures dans le style "Le Mans" a évolué au fil des années. De 1923 à 1969, les pilotes s'élançaient en courant vers leurs voitures placées en épi sur le côté opposé de la piste. Cependant, cette pratique a été remise en cause en 1968 suite à un accident probablement causé par une portière mal fermée. Pour des raisons de sécurité, le départ a été modifié en 1970 avec les pilotes déjà à bord des voitures, et depuis 1971, un départ lancé est définitivement adopté.

En hommage au départ "Le Mans", la traversée de la piste en courant demeure dans certaines disciplines comme les 24 Heures Moto, vélo et rollers.

 

Les catégories de voitures des 24H du Mans

[caption id="attachment_15506" align="aligncenter" width="2560"] 2023 Porsche 963[/caption]

La diversité des engins

Le Mans Hypercar (LMH)

Depuis 2021, la catégorie reine de l'Endurance aux 24H du Mans est l'Hypercar. Cette nouvelle catégorie est composée de deux types de voitures : les Le Mans Hypercar (LMH) et les Le Mans Daytona h (LMDh). La première année de compétition de la catégorie Hypercar, en 2021, a vu uniquement la participation de voitures construites selon la réglementation technique "Le Mans Hypercar". Cette réglementation offre une grande variété d'architectures et autorise, entre autres, l'utilisation d'un système hybride sur l'essieu avant.

Le Mans Daytona h (LMDh)

À partir de 2022, les constructeurs ayant choisi la réglementation LMDh pourront s'engager dans la catégorie Hypercar. Les voitures LMDh auront une "épine dorsale" commune, qui correspond à la voiture complète sans le moteur thermique, la carrosserie et le système hybride. Cette structure sera fournie par quatre fabricants de châssis : Dallara, Multimatic, Ligier et Oreca.

L'objectif commun des organisations

L'Automobile Club de l'Ouest (ACO), la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) et l'International Motor Sports Association (IMSA) partagent l'objectif de permettre aux deux types de voitures Hypercar, LMH et LMDh, de concourir ensemble dans le Championnat du Monde d'Endurance de la FIA (FIA WEC) et l'IMSA Weather SportsCar Championship. Ainsi, les deux catégories de voitures pourront participer aux 24 Heures du Mans et aux 24 Heures de Daytona.

Les 24H du Mans une course à l'innovation

[caption id="attachment_15503" align="aligncenter" width="1024"] Les 24 Heures du Mans 2012 Oliver JARVIS (GBR), Marco BONANOMI (ITA) et Mike ROCKENFELLER (DEU) sur la AUDI Sport North America R18 Ultra #4 LMP1 (Michelin) © Florent Gooden source : https://www.flickr.com/photos/lemanslive/7382222542 [/caption]

Les phares antibrouillard et la signalisation horizontale

L'une des premières avancées technologiques issues des 24H du Mans concerne les phares antibrouillard. Dès 1926, les Lorraine-Dietrich B3-6 étaient équipées de phares antibrouillard développés par la société Marchal, permettant aux pilotes de mieux voir lors des brumes matinales. Cette innovation a contribué à la victoire de trois Lorraine-Dietrich cette année-là. En 1930, les organisateurs de la course ont également adopté la ligne blanche coaxiale, inventée par un ingénieur canadien. Cette signalisation horizontale améliorait la visibilité des pilotes et a été initialement appliquée sur la ligne droite des Hunaudières.

Le moteur à injection et les freins à disque

Le développement du moteur à injection a également eu un impact majeur sur les performances des voitures lors des 24H du Mans. En 1952, les Mercedes 300 SL étaient équipées de systèmes d'injection d'essence développés par Bosch, permettant d'optimiser la combustion et d'améliorer le rendement des moteurs. En 1953, un autre progrès technologique majeur a été introduit : les freins à disque. Créés à l'origine pour l'aéronautique durant la Seconde Guerre mondiale, ces freins permettaient un freinage plus efficace et durable que les freins à tambour. Les Jaguar Type C équipées de freins à disque ont remporté la course en 1953, faisant de cette innovation un élément incontournable dans le sport automobile.

Des phares plus performants et l'émergence de l'hybride

Au fil des ans, les phares ont continué à évoluer pour améliorer la vision nocturne des pilotes lors des 24H du Mans. En 1962, des phares halogènes ont été installés sur les Ferrari TR1/LM, augmentant considérablement la portée de la vision nocturne. Cette technologie a été suivie par les phares au xénon, initiés par BMW puis adoptés par Peugeot en 1992. En 2011, Audi a introduit la technologie LED sur ses LMP1, offrant une visibilité nocturne d'environ 400 m. Audi a continué d'innover avec l'introduction de phares laser en 2014 sur les R18, offrant plus de 500 m de vision la nuit.

Le développement de voitures hybrides a également marqué l'histoire des 24 Heures du Mans. En 1998, la première voiture hybride, la Panoz Esperante GTR-1, a tenté de participer à la course, bien qu'elle n'ait pas réussi à se qualifier. Ce n'est qu'en 2012 qu'une voiture hybride, l'Audi R18 e-tron quattro, a remporté la course pour la première fois, soulignant l'importance croissante des technologies durables dans le sport automobile.

L'électrique et les carburants renouvelables

En 2014, Nissan a marqué un tournant en bouclant un tour du circuit des 24H du Mans avec sa Zeod RC sans utiliser de moteur thermique. Bien que la voiture n'ait pas terminé la course en raison de problèmes mécaniques, cette performance a démontré le potentiel des voitures électriques dans le sport automobile.

Les efforts pour rendre les 24 Heures du Mans plus durables ne se sont pas arrêtés là. En 2022, les voitures ont utilisé un carburant 100% renouvelable, l'Excellium Racing 100, conçu et produit par TotalEnergies. Ce carburant, fabriqué à partir de déchets et résidus issus de la viniculture, permet une réduction d'au moins 65% des émissions de CO2 sur son cycle de vie.

L'avenir des 24 Heures du Mans s'oriente également vers l'hydrogène, avec le projet "H24 Racing" développé par l'Automobile Club de l'Ouest et GreenGT. L'objectif est de présenter une voiture électrique-hydrogène au départ des 24 Heures du Mans en 2025, rivalisant avec les nouvelles Hypercars.

Les accidents sur les 24H du Mans

L'accident tragique de 1955

L'accident survenu lors de l'édition 1955 des 24 Heures du Mans est considéré comme l'un des plus graves de l'histoire du sport automobile. Le 11 juin 1955, lors du troisième tour de la course, le pilote français Pierre Levegh, au volant d'une Mercedes-Benz 300 SLR, a été impliqué dans un accident avec la voiture de Lance Macklin, une Austin-Healey 100. Suite à une manœuvre pour éviter la voiture de Macklin qui ralentissait brusquement, Levegh a percuté l'arrière de l'Austin-Healey, projetant sa Mercedes dans les airs.

La voiture de Levegh s'est désintégrée en heurtant un talus, provoquant un incendie et projetant des débris dans la foule de spectateurs qui se trouvaient derrière une barrière de protection insuffisante. Levegh est décédé sur le coup, et l'accident a également causé la mort de 83 spectateurs, en plus de blesser près de 180 autres personnes. Cet événement tragique a profondément marqué l'histoire du sport automobile et a conduit à une réévaluation majeure des normes de sécurité pour les courses et les circuits.

Suite à cet accident, Mercedes-Benz s'est retiré du sport automobile pendant plusieurs décennies, ne faisant son retour qu'à la fin des années 1980. De nombreuses courses ont été annulées dans les mois qui ont suivi, et des améliorations significatives en matière de sécurité des pilotes, des voitures et des circuits ont été mises en œuvre pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

L'accident de 1969 et le geste de Jacky Ickx

 

L'édition 1969 des 24 Heures du Mans a été marquée par un accident tragique coûtant la vie au pilote britannique John Woolfe. Il pilotait la toute nouvelle Porsche 917 lors du départ de la course. Le même jour, Jacky Ickx avait choisi de boycotter la traditionnelle procédure de départ, le "départ Le Mans", qui obligeait les pilotes à traverser la piste en courant pour rejoindre leur voiture. Ickx traversa la piste sans courir pour protester contre cette procédure qu'il jugeait dangereuse. Sa victoire lors de cette édition, malgré son départ volontairement en dernière position, a renforcé l'impact de son geste et a contribué à la modification du départ de la course.

L'envol des Mercedes CLR en 1999

L'édition 1999 des 24 Heures du Mans a été marquée par l'envol spectaculaire des deux Mercedes CLR de l'écurie AMG. Les deux accidents, impliquant respectivement les pilotes Mark Webber et Peter Dumbreck, ont eu lieu à la suite d'un manque de stabilisateurs pour la première voiture et la perte d'un stabilisateur lors d'une touchette avec une Porsche 911 GT2 pour la seconde. Ces accidents ont mis en lumière l'importance de la stabilité aérodynamique des voitures de course.

L'accident mortel d'Allan Simonsen en 2013

L'édition 2013 des 24 Heures du Mans a été endeuillée par le décès du pilote danois Allan Simonsen, victime d'un accident peu après le départ de la course. Simonsen est le dernier pilote à avoir trouvé la mort lors de cette épreuve emblématique. Cet accident tragique a ravivé les discussions sur la sécurité des pilotes et les mesures à mettre en place pour prévenir de tels drames.

Ces accidents, parmi d'autres, ont conduit les organisateurs des 24 Heures du Mans à réévaluer régulièrement les normes de sécurité et à mettre en œuvre des améliorations pour protéger les pilotes, les équipes et les spectateurs. Les évolutions du circuit, des règles et des technologies de course témoignent de la volonté constante d'améliorer la sécurité dans ce sport automobile prestigieux.

Les faits marquants des 24H du Mans

La victoire controversée de Ford en 1966

En 1966, deux Ford GT40 Mk.II ont battu le record de vitesse moyenne sur 24 heures en dépassant les 200 km/h. Les deux voitures ont franchi la ligne d'arrivée en même temps, mais la victoire a été attribuée à la voiture no 2 en raison de sa position de départ plus éloignée. Cette édition a fait l'objet d'un film, Le Mans 66, sorti en 2019.

Les départs spectaculaires de l'époque

Jusqu'en 1970, la procédure de départ, connue sous le nom de "départ Le Mans", obligeait les pilotes à traverser la piste en courant pour rejoindre leur voiture. Cette tradition a rendu le départ des courses spectaculaire mais a également causé de nombreux accidents.

Le record absolu de l'épreuve

Le record absolu de distance parcourue pendant les 24 Heures du Mans a été établi en 1971 par Helmut Marko et Gijs van Lennep, avec 5 335,313 km sur une Porsche 917. Ce record a été battu en 2010 par l'Audi R15 Plus TDi no 9, qui a parcouru 5 410,71 km.

Graham Hill et la triple couronne

Graham Hill est le seul pilote à avoir remporté les trois compétitions automobiles les plus prestigieuses : le Grand Prix automobile de Monaco de Formule 1, les 24H du Mans et les 500 miles d'Indianapolis.

"En 1972, je donne mon accord à Matra et voilà qu'on me colle avec Graham Hill. Je pensais qu'il n'en avait rien à foutre de gagner au Mans. En plus, je ne voulais pas d'un rôle de second plan. Finalement, je suis obligé d'accepter et c'est LA découverte. Un personnage fabuleux, aussi gentil que sérieux, blagueur qu'obstiné. C'est grâce à lui qu'on gagne." Henri Pescarolo, pilote et directeur d'écurie automobile

Vitesse record de 405 km/h en 1988

En 1988, Roger Dorchy a établi la vitesse record de 405 km/h en course sur la ligne droite des Hunaudières avec une WM P88 à moteur Peugeot.

Le succès des moteurs allemands

Quinze éditions consécutives (1994 à 2008) ont été remportées par une voiture équipée d'un moteur allemand (neuf fois Audi, quatre fois Porsche et deux fois BMW). Cette série a repris de 2010 à 2017 (cinq fois Audi et trois fois Porsche).

Les records des manufacturiers de pneumatiques

Le manufacturier britannique Dunlop détient le record de victoires aux 24 Heures du Mans, tandis que le manufacturier français Michelin compte 27 victoires, dont 21 consécutives depuis 1998.

Les 24H du Mans : Que la course continue

Les 24 Heures du Mans, course mythique et emblématique de l'endurance automobile, a traversé plus d'un siècle d'histoire, devenant un véritable laboratoire d'innovations technologiques pour l'industrie automobile. Des avancées majeures en matière de sécurité, d'efficacité énergétique et de performances ont été réalisées au fil des éditions, et continuent d'être développées aujourd'hui.

Les catégories de voitures évoluent également, avec l'introduction de la nouvelle catégorie reine, l'Hypercar, qui comprend les LMH et LMDh. Ces deux catégories permettent aux constructeurs de repousser les limites de la technologie et de l'ingénierie, tout en offrant un spectacle passionnant pour les fans du monde entier.

En somme, les 24 Heures du Mans sont bien plus qu'une simple course automobile. Il s'agit d'un événement qui façonne l'avenir de l'industrie automobile, en mettant en avant l'innovation, la compétitivité et la passion pour le sport automobile. Alors que la course continue d'évoluer et de s'adapter aux défis du XXIe siècle, nous pouvons nous attendre à encore plus d'innovations et de performances exceptionnelles dans les années à venir.

 Photo de couverture :  source : Flick'r