Le Mont Riboudet, vu par Monet en 1872
RETOUR VERS LE PASSÉ
Le bassin du Commerce avant la Grande Guerre
RETOUR VERS LE PASSÉ
1845, la tornade de Montville : la plus meurtrière de France
Le 19 août 1845, une tornade d’une intensité sans précédent frappe la vallée du Cailly, dévastant Montville et Malaunay. Avec ses 75 morts et ses dégâts immenses, cet événement reste gravé dans l’histoire météorologique Française. Retour sur cette tragédie qui a bouleversé la Seine-Maritime.
La cathédrale Notre-Dame de Rouen, emblème de l'art gothique
Devant vous se dresse la majestueuse Cathédrale Notre Dame, un joyau de l'architecture gothique. Ce  chef-d'œuvre architectural niché au cœur de la ville, illustre parfaitement l'évolution de l'art gothique. L'édifice érigé au XIIe siècle, a remplacé l'ancienne cathédrale romane, dont la crypte a été préservée. Bien que la construction ait pris environ un siècle, la cathédrale n'a cessé d'être modifiée et agrandie tout au long des siècles suivants.
L’église Saint-Pierre d’Yvetot : le renouveau de l’architecture religieuse
En plein cœur du Pays de Caux, l’église Saint-Pierre d’Yvetot, détruite par la guerre en 1940, a su renaître de ses cendres sous une forme moderne et audacieuse. Entre mémoire et innovation, découvrez l’histoire d’un édifice unique, témoin d’un patrimoine en perpétuel renouvellement.
L’église Saint-Joseph : symbole de la renaissance du Havre
L’église Saint-Joseph symbole de la reconstruction du Havre après les destructions de la Seconde Guerre mondiale, est un chef-d’œuvre de modernité. Cette tour-lanterne de béton armé, culminant à 107 mètres, incarne l’espoir d’une ville et l’audace d’un architecte visionnaire, Auguste Perret. Plongez dans l’histoire fascinante de ce monument exceptionnel.
L’église Saint-Maclou de Rouen : chef-d’œuvre du gothique
Au cœur de Rouen, l’église Saint-Maclou est une véritable icône de l’architecture gothique flamboyante. Érigée au XVe siècle, elle raconte l’histoire d’une paroisse de drapiers et teinturiers, mais aussi celle des guerres et des renaissances qui ont marqué la Normandie.
Un Voyage dans le Temps à l'Abbatiale Saint-Ouen
L'abbatiale Saint-Ouen est reconnue comme un joyau de l'architecture gothique rayonnant en France. Avec ses dimensions impressionnantes - s'étendant sur 137 mètres de long et atteignant une hauteur de 33 mètres sous ses voûtes majestueuses, couronnée d'une tour de croisée imposante de 80 mètres, elle incarne une splendeur architecturale.
Saint-Laurent-de-Brèvedent, une statue pour remercier le ciel
BRÈVE D'HISTOIRE
Saint-Éloi, la chapelle posée sur la Seine
BRÈVE D'HISTOIRE
L'église Saint-Éloi, du sanctuaire à la fabrique de plomb
BRÈVE D'HISTOIRE
Saint-Cande-le-Jeune, l'église cachée naît d’un duel
BRÈVE D'HISTOIRE
Les trois frères
BRÈVE D'HISTOIRE
Sainte-Jeanne-d’Arc : Une église moderne au cœur du Vieux-Marché
EN RÉSUMÉ
La tour Saint-André, dernier témoin d’une église disparue
EN RÉSUMÉ
De la prière à la poudrière : l’incroyable destin de Grandmont
EN RÉSUMÉ
Le plus haut bâtiment du monde
En 1884, Notre-Dame de Rouen reçut une flèche en fonte, une première en France pour une cathédrale. Plus légère et plus résistante que le bois ou la pierre, elle permit d’atteindre 151 mètres de hauteur, faisant de l’édifice le plus haut bâtiment du monde pendant quelques années. Pour les Rouennais, c’était une fierté et un spectacle quotidien : ils suivaient pas à pas l’assemblage de ses imposants éléments métalliques. Aujourd’hui encore, la cathédrale reste la plus haute église de France.
Notre-Dame de Caudebec épargnée par les bombes
 Le 9 juin 1940, alors que la ville de Caudebec-en-Caux est évacuée, la messe est encore célébrée à l’église Notre-Dame. Les 10 et 11 juin, les bombardements allemands mettent la ville en flammes, mais l’église est miraculeusement épargnée. Ses cloches fondent cependant dans l’incendie : le bronze est dissimulé sous les débris pour éviter qu’il ne serve aux Allemands. L’édifice reste fermé près d’un an, avant de rouvrir en mars 1941.
L’abbaye aux Dames : l’héritage de Mathilde de Flandres
EN RÉSUMÉ
L’abbaye aux Hommes : le chef-d’œuvre de Guillaume le Conquérant
EN RÉSUMÉ
Notre-Dame du Havre, mémoire vivante d’une ville martyrisée
EN RÉSUMÉ
Rouen : la majestueuse abbatiale Saint-Ouen
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L’abbaye de la Trinité, cœur spirituel de Normandie
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Abbaye de Jumièges, les plus belles ruines de France
À Jumiège depuis le XIXème siècle, les vestiges de l'ancienne abbaye bénédictine sont souvent qualifiés de "plus belles ruines de France". Cette abbaye construite du vivant de Guillaume le Conquérant est parvenue à traverser plus de neuf siècles d'histoire.
Le musée des Beaux-Arts, un musée révolutionnaire
Créé en 1801 par le décret Chaptal, qui répartissait dans les grandes villes de province les œuvres confisquées pendant la Révolution, le musée des Beaux-Arts de Rouen s’impose vite comme une référence. Dès 1878, on le qualifiait de « plus complet après celui de Paris ». Avec plus de 8 000 œuvres et un cabinet d’arts graphiques de réputation internationale, il reste aujourd’hui l’un des plus grands musées de province.
Le château d’Eu : mille ans d’histoire entre France, Angleterre et Brésil
Le château d’Eu, en Normandie, raconte plus d’un millénaire d’histoire, depuis la forteresse médiévale citée en 925 jusqu’à l’actuel édifice des XVIe et XVIIe siècles. Sur cet éperon stratégique, Guillaume le Conquérant épousa Mathilde de Flandre, Jeanne d’Arc y fut détenue en 1430, et Louis XI ordonna sa destruction en 1475. Reconstruit en 1578 par Catherine de Clèves et son époux Henri de Lorraine, dit le Balafré, le château prit forme avec son plan en U, même si seule une partie fut réalisée. En 1660, la flamboyante Grande Mademoiselle, cousine de Louis XIV, en fit une résidence somptueuse, dotée d’un jardin à la française et d’une riche galerie de portraits. Transmis ensuite aux Bourbons, puis aux Orléans, le château connut son âge d’or avec Louis-Philippe Ier, devenu roi des Français en 1830. Passionné d’architecture, il y reçut la reine Victoria en 1843 et 1845, scellant l’Entente cordiale naissante. Après l’exil de sa…
Arques-la-Bataille : le château des rois et des sièges
Dressé sur un éperon rocheux dominant la vallée de l’Arques, le château d’Arques-la-Bataille fut l’une des plus puissantes forteresses de Normandie. Né au XIe siècle avec une motte castrale fondée par Guillaume d’Arques, l’oncle de Guillaume le Conquérant, il fut rapidement convoité et assiégé, avant d’être reconstruit au XIIe siècle par le roi d’Angleterre Henri Ier Beauclerc, qui lui donna son imposant donjon roman. Sa position stratégique attira sans cesse les ambitions : pris et repris durant les querelles de succession normandes, il fut la dernière forteresse à tomber aux mains de Philippe Auguste en 1204, lors du rattachement de la Normandie à la France. Tout au long de la guerre de Cent Ans, il résista à de nombreux sièges, accueillit Jeanne d’Arc en 1431 et fut menacé par Charles le Téméraire en 1472. Sous François Ier, ses remparts furent adaptés à l’artillerie. Mais c’est surtout en 1589 qu’il entra dans l’Histoire :…
Le château du Quesnay, sentinelle oubliée de la Seine
Dominant jadis le cours de la Seine, le château du Quesnay, à Vatteville-la-Rue, témoigne de l’importance stratégique de ce site au Moyen Âge. Offert par Guillaume le Conquérant à son fidèle Robert de Beaumont, le fief se dote dès la fin du XIe siècle d’un premier donjon en bois sur motte. En 1123, le château devient le théâtre d’une révolte des barons normands contre Henri Ier Beauclerc : assiégé, Galéran de Beaumont est capturé et la forteresse détruite l’année suivante. Reconstruit quelques années plus tard, il adopte alors un donjon polygonal de type Shell-Keep, rare en France mais courant en Angleterre, ainsi qu’une basse-cour regroupant logis seigneurial et chapelle dédiée à la Vierge. Aux XIIe et XIIIe siècles, le domaine reste aux mains des Beaumont-Meulan avant de passer sous l’autorité royale, Philippe Auguste l’intégrant au domaine capétien. Bien que progressivement relégué au rang de place secondaire, le château conserve une…
Le manoir d’Ango : un joyau Renaissance en Normandie
Au cœur de Varengeville-sur-Mer, face aux vents de la Manche, le manoir d’Ango raconte l’histoire d’un armateur hors du commun : Jean Ango, conseiller maritime de François Ier. Entre 1530 et 1545, il fait reconstruire cette demeure par des artistes italiens, dans un style Renaissance inédit en Normandie. Résidence d’été du riche marchand, elle lui permettait d’observer au loin ses navires entrer et sortir du port de Dieppe. Le roi lui-même y fut accueilli en 1534. Après la mort d’Ango, la propriété change de mains, avant de subir un incendie à la Révolution et d’être exploitée comme ferme. Pourtant, sa beauté fascine : Balzac l’évoque dans Sur Catherine de Médicis, et au XXe siècle, Aragon et Breton y séjournent, ce dernier y rédigeant Nadja. Restauré dès 1924 par la famille Hugot-Gratry puis rouvert au public en 2008, le manoir révèle aujourd’hui son architecture mêlant silex, briques et grès locaux. Son colombier monumental, couvert d’un…
Le château du Taillis : cinq siècles d’élégance normande
Dressé au cœur de Duclair, en Normandie, le château du Taillis retrace près de cinq siècles d’histoire et d’architecture. Édifié en 1532 par Richard du Fè sur les bases d’un ancien manoir fortifié, il témoigne de la Seconde Renaissance italienne, dont il reste un rare exemple en Seine-Maritime. Resté inachevé à sa mort, le château est repris au XVIIᵉ siècle par Jacques Premier du Fè, qui lui adjoint deux pavillons de style Louis XIII, puis au XVIIIᵉ siècle par Claude Bernard du Fè, qui complète l’ensemble avec deux ailes de brique jaune. Ces ajouts successifs confèrent au domaine une élégante unité malgré trois siècles de transformations. L’intérieur, revisité aux XVIIIᵉ siècles, s’orne de lambris et de décors Louis XV et Louis XVI, révélant l’art de vivre raffiné du siècle des Lumières. Autour, le vaste parc marie les lignes strictes des jardins « à la française » avec des influences paysagères « à l’anglaise », ponctué…
Le chateau du Mesnil-Geoffroy : un bijou normand figé au XVIIIe siècle
Au cœur du pays de Caux, à Ermenouville, le château du Mesnil-Geoffroy se dresse comme un témoin immuable de la noblesse normande des XVIIe et XVIIIe siècles. Construit par Guillaume Le Seigneur sur les vestiges d’un ancien manoir médiéval, il est profondément remanié vers 1740 par la famille de Lannoy de Bellegarde, qui lui donne son allure actuelle et l’entoure de parterres à la française et de longues charmilles. Transmis ensuite aux Montmorency-Luxembourg, apparentés à la famille royale, le château conserve depuis cette époque son décor d’origine : boiseries raffinées, chambres et salle à manger aux tons intacts, offrant une plongée rare dans l’art de vivre du XVIIIe siècle. De grands noms l’ont fréquenté, de Victor Hugo à Saint-Exupéry, et il a appartenu au diplomate Louis de Robien. Aujourd’hui résidence du prince et de la princesse Hany Kayali, le domaine est réputé pour sa splendide roseraie, la plus vaste de Normandie, riche de plus de 2…
Le MuMa : 170 ans d’histoire artistique au Havre
EN RÉSUMÉ
Le château de Tancarville, des croisades à Arsène Lupin
Dominant la Seine sur son éperon rocheux, le château de Tancarville est l’un des plus anciens témoins de l’histoire féodale normande. Édifié au XIe siècle par Raoul de Tancarville, chambellan de Guillaume le Conquérant, il est d’abord une forteresse destinée à contrôler l’entrée du fleuve. Sa tour carrée romane, haute de vingt mètres, rappelle encore cette vocation défensive. Au fil des siècles, le domaine passe de main en main : les Melun, les Harcourt, puis les Orléans-Longueville et les La Tour d’Auvergne, qui y ajoutent au XVIIIe siècle un « château neuf » de style classique. Pillé à la Révolution, partiellement incendié, le site garde cependant ses puissantes murailles, sa salle des chevaliers et ses tours imposantes, dont la tour de l’Aigle où Maurice Leblanc, créateur d’Arsène Lupin, écrivit Le Bouchon de cristal. Devenu colonie de vacances dans les années 1960, le château a aussi abrité dans l’entre-deux-guerres un véritable…
François Ier et la naissance du Havre
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Le Nice-havrais, rêve balnéaire de Dufayel
EN RÉSUMÉ
Rue Eau-de-Robec : l’ancienne rivière des teinturiers
EN RÉSUMÉ
Le donjon de Rouen restauré par Viollet-le-Duc
Entre 1866 et 1874, la tour fut restaurée par Louis Desmarest, architecte en chef de Rouen, suivant les recommandations de Viollet-le-Duc. La toiture en poivrière et les hourds en bois furent ajoutés à cette époque, donnant à la tour l’aspect que l’on connaît aujourd’hui
Au rythme des cloches du Gros-Horloge
" Bien avant les montres, les habitants de Rouen vivaient au rythme du Gros-Horloge. Ses cloches annonçaient l’ouverture des marchés, les offices religieux et même l’heure du couvre-feu. Passer sous son arche, c’était entendre battre l’agenda de toute la cité. "
Rouen, capitale des maisons à colombages
Avec plus de 2 000 maisons à colombages, Rouen abrite la plus grande collection de France. Ces façades colorées, construites au Moyen Âge, bordent encore les ruelles pavées du centre historique. Chaque maison, avec ses motifs et ses formes variées, témoigne du savoir-faire d’époque et donne à la ville son charme unique, comme un musée vivant d’architecture médiévale.
Un cadran mythologique
" Sur le Gros-Horloge, les jours ne s’affichaient pas en lettres mais sous les traits des dieux antiques : Mars, Mercure, Vénus… L’horloge indiquait aussi les phases de la Lune et les signes du zodiaque, rappelant que le temps était autrefois inséparable du ciel et de ses symboles. "
L’angelot à l’envers du Gros Horloge
Si vous levez les yeux vers la voûte du Gros-Horloge, vous verrez un détail surprenant : un angelot sculpté la tête en bas. La légende raconte qu’un ouvrier mal rémunéré aurait signé ainsi sa vengeance, laissant un discret message de révolte au cœur du monument.
Le viaduc de Touffreville : du rail à la randonnée
EN RÉSUMÉ
Le Bureau des Finances, témoin des renaissances rouennaises
EN RÉSUMÉ
Alexandre Le Grand, le bâtisseur du Palais de la Bénédictine
L’histoire du Palais Bénédictine à Fécamp est d'abord celle d'un entrepreneur audacieux, Alexandre Le Grand. C'est lui qui transforma une recette monastique oubliée en un succès mondial. Entre stratégie marketing novatrice et construction d'un chef-d’œuvre architectural, plongeons dans l'incroyable destin de cette liqueur aux 27 plantes, de son créateur, et de son somptueux palais.
Le marégraphe de Rouen : Du levage des grues au rythme des marées
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1928, la nouvelle gare inaugurée par Gaston Doumergue
Le 4 juillet 1928, le président de la République Gaston Doumergue inaugure la nouvelle gare de Rouen-Rive-Droite. Avec sa façade monumentale et sa tour-horloge de 37 mètres, l’édifice, d’inspiration Art nouveau tardif, devient aussitôt un repère visuel majeur de la ville. Pour Rouen, cette inauguration marque une entrée dans la modernité, reliant davantage encore la ville à Paris, au Havre et au reste de la Normandie.
1847, un train bénie avant le départ
Le 22 mars 1847, le premier train entre Rouen et Le Havre s’élance depuis la gare de la rue Verte, ancêtre de l’actuelle gare Rive-Droite. L’événement est vécu comme une révolution : pour rassurer les esprits face à ce nouveau monstre de fer, une cérémonie solennelle est organisée. Le convoi reçoit même une bénédiction avant son départ, signe de l’importance symbolique et presque spirituelle du chemin de fer à ses débuts.
Le port de Rouen : de Rotomagus à l’Armada
Le port de Rouen, niché sur les rives de la Seine, est un témoin majeur de l’histoire maritime et commerciale européenne. De l’époque gallo-romaine aux grandes Armadas contemporaines, il a été le cœur battant des échanges et des explorations, laissant derrière lui un riche héritage souvent méconnu.