La Côte des Basques, berceau du surf européen
C’est ici, en 1957, que s’écrivent les premières pages du surf en Europe lorsque Peter Viertel, scénariste hollywoodien, introduit la pratique à Biarritz. La plage deviendra rapidement un haut lieu du surf français. L’environnement naturel spectaculaire et les vagues régulières en font aujourd’hui l’un des spots les plus emblématiques du continent.
La chapelle impériale, un joyau néo-mauresque
Construite en 1864 pour l’impératrice Eugénie, la Chapelle impériale mêle influences hispano-mauresques et romanes. Dédicacée à la Vierge de Guadalupe, elle servit de lieu de culte aux souverains lors de leurs séjours. Classée Monument historique, elle conserve sa décoration d’origine, dont des mosaïques uniques inspirées du Mexique.
Le Port des Pêcheurs de Biarritz
Créé en 1870 à l’initiative de Napoléon III, le Port des Pêcheurs est constitué de petites cabanes en pierre appelées « crampottes ». À l’origine utilisées par les marins du littoral basque, elles abritent aujourd’hui restaurants et ateliers. Le port conserve sa forme en demi-lune et son lien direct avec la pêche côtière traditionnelle.
L’héritage baleinier des pêcheurs de Biarritz
Jusqu’au XVIIIᵉ siècle, la chasse à la baleine rythme la vie de Biarritz. Depuis la Grande Plage, les pêcheurs partaient en chaloupes harponner les cétacés migrateurs. Les prises étaient dépecées sur la plage : l’huile servait à l’éclairage et la viande à l’alimentation. Cette économie de mer, aujourd’hui disparue, a façonné l’organisation du bourg et les premiers ports.
Du Musée de la Mer à l'aquarium de Biarritz : un héritage de 1933
Ouvert en 1933 dans un style Art déco affirmé, le Musée de la Mer domine le Rocher de la Vierge. Pensé comme une vitrine scientifique, il expose la faune marine du golfe de Gascogne et accueille un bassin d’otaries dès les années 1940. Agrandi en 2011 sous le nom « Aquarium de Biarritz », il reste étroitement lié à l’identité maritime de la ville.
La Cité de l’Océan, un musée né d’un concours international
 Inaugurée en 2011, la Cité de l’Océan est signée Steven Holl et Solange Fabião, lauréats d’un concours international d’architecture. Son toit ondulé évoque une vague immobile posée face à l’Atlantique. Le musée explore la science de l’océan, la géologie du littoral, les vagues et les phénomènes marins. Un lieu contemporain tourné vers la pédagogie.
Le Casino municipal, vitrine Art déco en bord d’océan
Construit en 1929 par l’architecte Alfred Laulhé, le Casino municipal de Biarritz figure parmi les œuvres majeures de l’Art déco en France. Sa façade blanche domine la Grande Plage, et son grand hall lumineux, inspiré des paquebots transatlantiques, célèbre les loisirs modernes. Le bâtiment a connu plusieurs rénovations mais conserve son identité géométrique et son lien direct avec l’océan.
La Gare du Midi, de la Belle Époque à la salle de concerts
La Gare du Midi ouvre en 1911 pour accueillir les visiteurs venus en train depuis Paris ou Bordeaux. Son architecture néoclassique témoigne du luxe discret de la station balnéaire. Fermée au trafic voyageurs après la Seconde Guerre mondiale, elle est reconvertie en salle de spectacle dans les années 1990. Aujourd’hui, elle accueille festivals, concerts et expositions tout en conservant son vaste hall d’origine.
De la Villa Eugénie à l'hôtel du Palais
En 1855, Napoléon III offre à Eugénie de Montijo une villa de villégiature à Biarritz : la future Villa Eugénie. Transformée en palace à partir de 1893, elle devient l’Hôtel du Palais, accueillant têtes couronnées et artistes. Incendiée en 1903 puis reconstruite, elle conserve son plan en « E », rappel discret de l’impératrice. L’édifice reste un témoin prestigieux de l’essor balnéaire du Second Empire.
Le Rocher de la Vierge, emblème maritime de Biarritz
 Relié à la côte par une passerelle métallique dessinée par les ateliers Eiffel, le Rocher de la Vierge est l’un des symboles absolus de Biarritz. La statue qui le surmonte date de 1865, installée après qu’une tempête faillit faire chavirer des pêcheurs biarrots. Napoléon III fit ensuite aménager l’ensemble du site, le transformant en promenade maritime spectaculaire. Depuis son sommet, la vue balaie tout le littoral jusqu’à la côte espagnole.
La synagogue de Biarritz : un lieu de culte discret au cœur de la ville
 Inaugurée en 1904, la Synagogue de Biarritz, située rue Pellot, est édifiée dans un style romano-oriental sous l’égide du consistoire de Bayonne. Bien que la communauté juive de Biarritz fût encore modeste, l’édifice marque une adaptation de la ville à un tourisme européen diversifié. Aujourd’hui partiellement rénovée, elle rappelle un chapitre moins visible du patrimoine local.
L’église Sainte-Eugénie et la mémoire impériale
Dominant le port vieux, l’Église Sainte‑Eugénie de Biarritz (1898-1903) est dédiée à l’impératrice Eugénie de Montijo, qui fit de Biarritz sa villégiature. Construite en style néogothique, elle se distingue par ses vitraux de Luc-Olivier Merson et son ex-voto : une maquette de trois-mâts. Elle incarne le mariage du patrimoine balnéaire et de l’idéologie impériale. 
L’église orthodoxe russe de Biarritz : l’élégance tsariste
Sur l’avenue de l’Impératrice, l’Église russe de Biarritz, édifiée entre 1890 et 1892, témoigne de l’éclat international de la ville à la fin du XIXᵉ siècle. Les aristocrates russes, et plus largement la haute société européenne, faisaient escale à Biarritz après que l’impératrice Eugénie y instaurât sa résidence d’été. Cette église de style byzantin-russe porte encore les marques de cette époque fastueuse.
Villa Belza, poétique silhouette des rochers
Apparaissant comme un fantôme gothique sur la falaise, la Villa Belza fut construite entre 1880 et 1895, perchée sur le “Trou du Diable” à Biarritz. Son architecture néo-médiévale, dominée par un donjon et une tourelle, lui a valu des légendes de revenants et sorcellerie. Sa situation spectaculaire face à la mer en fait une icône visuelle de la côte basque.
Le phare de Biarritz, sentinelle de l’Atlantique
 Depuis 1830, le Phare de Biarritz veille sur la côte rocheuse, culminant à 47 m de hauteur depuis son fût cylindrique. Il fut construit à l’époque où Biarritz sortait de son statut de port de pêche pour devenir station balnéaire aristocratique. Ses deux éclats blancs à une portée de 26 milles en faisaient une aide précieuse à la navigation dans le golfe de Gascogne. Aujourd’hui automatisé, il reste un repère visuel puissant et un belvédère sur l’océan.
Rouen, la rue des Boucheries St Ouen
RETOUR VERS LE PASSÉ
Le Théâtre des Arts, disparu en 1944
RETOUR VERS LE PASSÉ
Rouen au XVIII eme vue depuis Ste Catherine
RETOUR VERS LE PASSÉ
Le quai de Paris avant 1914
RETOUR VERS LE PASSÉ
Bombardements de 1944 : Le Havre détruit à 82 %
EN RÉSUMÉ
Le quartier général de la Gestapo à Rouen
 Après l’occupation de Rouen le 9 juin 1940, la Gestapo installe son quartier général au n° 4 de la rue du Donjon. Redouté des habitants, le bâtiment servait à centraliser l’information, recruter et former des collaborateurs civils, mais aussi à interroger les opposants au régime nazi. Beaucoup y subirent des tortures avant d’être déportés. Le 19 avril 1944, un bombardement allié détruit le bâtiment. Quelques mois plus tard, le 31 août, les troupes canadiennes libèrent Rouen sous les acclamations de la foule.
La Maison de l’Armateur, entre faste bourgeois et mémoire de l’esclavage
EN RÉSUMÉ
L’aître Saint-Maclou : du charnier à l’école des vivants
Au cœur du quartier Saint-Maclou à Rouen, l’aître Saint-Maclou témoigne d’une histoire singulière où la mémoire des morts se mêle à la vie quotidienne. Né de la peste noire de 1348, ce cimetière paroissial devient rapidement trop exigu et, au XVIᵉ siècle, on y construit de vastes galeries à pans de bois destinées à accueillir les ossements exhumés. Orné de sculptures de la Renaissance et de motifs macabres – crânes, tibias, danses de la mort – l’endroit est à la fois lieu de recueillement et œuvre d’art.
La noyade de Léopoldine : le drame de Victor Hugo
C'est ici, que le 4 septembre 1843, un drame bouleverse à jamais la vie de Victor Hugo. Ce matin-là, sa fille aînée Léopoldine, âgée de 19 ans et récemment mariée à Charles Vacquerie, embarque sur la Seine à Villequier avec son époux, son oncle et son jeune cousin.  Ils se rendaient à Caudebec, où Charles devait régler la succession de son père, à bord d’un canot de course nouvellement construit par son oncle.  Le temps est paisible, mais un tourbillon soudain renverse leur frêle embarcation. Charles tente désespérément de sauver Léopoldine, plongeant à plusieurs reprises, avant de disparaître avec elle et les autres passagers.
Le Meknès torpillé malgré l’armistice
EN RÉSUMÉ
Le cimetière monumental, le Père-Lachaise rouennais
EN RÉSUMÉ
L’ancre de la Jeanne d’Arc à Rouen
Après 46 ans de service et 79 tours du monde, le navire-école Jeanne d’Arc a quitté Brest en 2014 pour son ultime voyage vers Bordeaux, où il fut démantelé. Rouen, ville marraine, conserva un symbole fort : son ancre, déposée en 2012 à la pointe de l’île Lacroix, où elle reste le témoin immobile de la mémoire du navire et de ses marins.
Une statue sauvée des fourneaux
BRÈVE D'HISTOIRE
Le naufrage du Léopoldville : 763 morts à 9 kilomètres du port de Cherbourg
Le 24 décembre 1944, le transport de troupes Léopoldville est torpillé à quelques kilomètres de Cherbourg. À bord, plus de 2 000 soldats américains. Le naufrage fait 763 morts. L’histoire, longtemps classée secret défense, n’a laissé aucune trace visible dans la ville. Jusqu’à aujourd’hui.
PC Flak et central téléphonique : au cœur de la forteresse du Havre
EN RÉSUMÉ
L’abri chirurgical du Havre, refuge sous les bombes
EN RÉSUMÉ
L’hôpital allemand du Havre, un siècle sous terre
EN RÉSUMÉ
Le radar Mammut du cap Fagnet, géant inachevé du Mur de l’Atlantique
EN RÉSUMÉ
Le raid de Bruneval : quand les Alliés volent les secrets du Würzburg
EN RÉSUMÉ
Quand le Mora mena Guillaume à la couronne d’Angleterre
EN RÉSUMÉ
Le radar Würzburg, l’œil de la Flak allemande
EN RÉSUMÉ
Omaha Beach : la plage la plus sanglante du D-Day
Le 6 juin 1944, les forces américaines débarquent sur Omaha Beach, nom de code donné à une paisible plage de sable normande, qui sera bientôt surnommée "Bloody Omaha". Ce secteur stratégique entre Colleville et Vierville devient le théâtre du combat le plus sanglant du D-Day, où se joue une partie décisive pour la libération de l’Europe.
WN 72 : Élément clé de La Défense d'Omaha Beach
Le 6 juin 1944, le Jour J, les forces alliées lancent leur assaut sur les plages de Normandie. Omaha Beach est une cible stratégique, vigoureusement défendue par les forces allemandes. Parmi les fortifications, le WN 72 occupe une position clé, couvrant Vierville-sur-Mer et l'accès à l'intérieur des terres.
Le Kahl-Burg, le château souterrain du Tréport
EN RÉSUMÉ
V1 : la base secrète du Poteau de Montauban
EN RÉSUMÉ
Un donjon devenu bunker
Durant la Seconde Guerre mondiale, la tour Jeanne-d’Arc fut camouflée et transformée en bunker par l’armée allemande. Sa partie supérieure fut bétonnée pour résister aux bombardements, modifiant temporairement son aspect médiéval.
La bataille oubliée du Pré-de-la-Bataille : quand Guillaume sauva la Normandie
Vers 935, aux portes de Rouen, le jeune duc Guillaume Longue-Épée affronte une dangereuse coalition menée par le chef viking Rioulf. Cette bataille, souvent ignorée des manuels scolaires, scelle pourtant le sort de la jeune Normandie.
Le Val-de-la-Haye, la dernière escale de Napoléon
EN RÉSUMÉ
Guillaume le Conquérant rend son dernier souffle à Rouen
BRÈVE D'HISTOIRE
Le château de Bosmelet et les V1 de Hitler
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Henriette Soyer de Bosmelet, propriétaire du château de Bosmelet, cache manuscrits et toiles présents dans sa demeure pour les soustraire aux Allemands. Arrêtée, elle passe deux mois en prison avant de retrouver sa propriété dans un drôle d'état. En effet, dans le parc de son château, s’activent à présent près de 2 000 ouvriers, réquisitionnés de France, de Hollande et de Belgique, venus construire une rampe de lancement de V1 destinée à bombarder Londres. En 1943, le résistant et espion Michel Hollard, dont Churchill dira qu’il « a sauvé Londres », découvre le site et parvient à transmettre le plan des installations allemandes aux Alliés, avant d’être arrêté quelques mois plus tard. En février 1944, l’aviation anglaise et américaine bombarde Bosmelet à 28 reprises : plus de 200 bombes détruisent les installations allemandes, dont la fameuse rampe. Le château est touché, le parc…
Merry Delabost, le médecin qui inventa la douche à Rouen
EN RÉSUMÉ
La bataille des Ursulines, 1974
BRÈVE D'HISTOIRE
Les Ursulines de Rouen : des femmes au service de l’éducation populaire
EN RÉSUMÉ