

Rouen en 1905: la rue d'Elbeuf
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69 Rue d'Elbeuf Rouen

Le pont transbordeur de Rouen, un trait d'union entre deux rives
De nos jours le pont transbordeur de Rouen n'existe plus. Mais son histoire elle, vit encore, et elle nous en dit beaucoup sur l'éternelle problématique de la ville, pour réunir ses deux rives. Nous sommes à la fin du XIXe siècle, et la ville de Rouen doit faire face au développement constant de sa rive gauche.
Rouen Seine-Maritime Normandie

De la Villa Eugénie à l’Hôtel du Palais, le rêve impérial de Biarritz
EN RÉSUMÉ
1 Av. de l'Impératrice Biarritz

La colline aux oiseaux : la revanche de la nature sur les ordures
Savez-vous que sous vos pieds, là où fleurissent aujourd'hui des milliers de roses, se cache l'un des passés les moins glorieux de la ville ? Jusqu'en 1973, cet endroit bucolique n'était pas un parc, mais une gigantesque décharge à ciel ouvert. Pendant cinquante ans, les déchets de tout Caen s'y sont empilés, formant une verrue malodorante surnommée la "Montagne" par les riverains. La métamorphose miraculeuse a lieu en 1994, à l'occasion d'un événement symbolique : le 50e anniversaire du Débarquement de Normandie. La ville décide alors de transformer cette cicatrice écologique en un hymne à la paix et à la vie. Les ingénieurs ont dû remodeler le relief, recouvrir les déchets d'une membrane étanche et apporter des tonnes de terre saine pour créer ce chef-d'œuvre paysager de 17 hectares. Aujourd'hui, en admirant la superbe vue sur la ville depuis le sommet, souvenez-vous que vous êtes littéralement debout sur les oubliettes de l'histoire, transformées en…
Av. de l'Amiral Mountbatten Caen Calvados


Rouen 1903 : Le quai Gaston Boulet et le pont transbordeur
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Quai Gaston Boulet Rouen Seine-Maritime


La gare de serqueux années 1910 : la miraculée des rails
FR Serqueux Seine-Maritime

Rouen 1910 : le quai de Paris
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Quai de Paris Rouen Seine-Maritime


Le Mont Riboudet, vu par Monet en 1872
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FR Rouen Seine-Maritime

L'hôtel continental de Forges-les-Eaux : de la fête aux blessés de guerre
Avec son toit mansardé et son allure imposante, l'Hôtel Continental est le stéréotype du grand hôtel de villégiature de la fin du XIXe siècle. Il a vu défiler le gotha parisien venu prendre les eaux et s'amuser au casino. Mais si les murs pouvaient parler, ils ne raconteraient pas que des valses et des dîners de gala. Lors de la Première Guerre mondiale, la fête s'arrête brutalement. La proximité du front de la Somme et la capacité hôtelière de la ville transforment Forges en ville-hôpital. Le Continental est réquisitionné et devient l'Hôpital Bénévole 103bis. Les chambres luxueuses accueillent alors les soldats blessés, et notamment les "Gueules Cassées", ces hommes défigurés par les obus, qu'on tente de réparer loin des regards. En l'observant aujourd'hui, on voit un beau bâtiment, mais il porte en lui la mémoire de cette parenthèse tragique où l'Europe basculait dans l'horreur.
110 Av. des Sources Forges-les-Eaux

Les vitraux de l'église saint-éloi de Forges-les-Eaux : une bande dessinée royale
Vue de l'extérieur, cette église en brique et pierre reconstruite en 1878 semble assez classique. Pourtant, elle est le "livre d'or" de la ville. Son véritable trésor se trouve à l'intérieur, il suffit de regarder vers la lumière. Les vitraux du chœur ne racontent pas uniquement des scènes bibliques, mais l'histoire politique de la France ! Ils ont été conçus comme une véritable bande dessinée historique pour commémorer le pèlerinage royal de 1633. On y voit le roi Louis XIII assistant à la messe ici-même (dans l'ancienne église), et la reine Anne d'Autriche en prière. C'est un détail fascinant : l'église utilise l'art sacré pour valider la légende locale selon laquelle la naissance de Louis XIV est un miracle divin survenu grâce aux eaux et aux prières faites à Forges. N'oubliez pas non plus que Saint Éloi est le patron des forgerons, un clin d'œil aux origines métallurgiques de la cité.
Pl. de Gaulle Forges-les-Eaux Seine-Maritime

La statue des trois sources à Forges-les-Eaux: une histoire d'eau
Prèes du Lac de L'Andelle, au détour d'une allée du Bois de l'Épinay, trois femmes de bronze semblent veiller sur le lac. Elles sont les allégories des trois sources sacrées de la ville : la Royale, la Reinette et la Cardinale. Mais leur histoire est moins poétique que géologique. Ce qui a attiré les Rois ici, c'est ce qu'on appelait "l'or rouge". L'eau de Forges était si chargée en fer qu'elle laissait des traces de rouille partout et avait un goût métallique épouvantable. Au XVIIe siècle, on pensait que boire ce "fer liquide" rendait les organes indestructibles et soignait tout, de l'anémie à l'infertilité. Les curistes devaient en boire des quantités astronomiques chaque matin (jusqu'à plusieurs litres !). Cette statue est un hommage à cette ressource naturelle improbable qui a transformé un village de forgerons en station thermale de luxe.
JG5J+R4 Forges-les-Eaux Seine-Maritime

Le grand casino de Forges-les-Eaux : le rêve de Jacques Hébertot
Si ce casino ressemble à un temple grec avec ses colonnes majestueuses, ce n'est pas un hasard, c'est une mise en scène. Le bâtiment original a brûlé en 1896, mais son allure actuelle date surtout des années 1950. À cette époque, le casino est racheté par Jacques Hébertot, une légende du théâtre parisien (qui a donné son nom au théâtre Hébertot à Paris). Hébertot avait une vision folle : il ne voulait pas d'un simple tripot de province, mais d'un "Centre Culturel International". C'est lui qui a fait plaquer cette façade à l'antique pour donner une noblesse intellectuelle au lieu. Il y faisait venir le Tout-Paris littéraire et les grandes pièces de théâtre avant qu'elles ne soient jouées dans la capitale. Aujourd'hui propriété du groupe Partouche, le bâtiment garde cette allure théâtrale unique, vestige de l'ambition démesurée d'un homme de scène.
Av. des Sources Forges-les-Eaux Seine-Maritime

La villa Richelieu : un chalet suisse dans Forges-les-Eaux
C'est l'un des plus beaux "mensonges" architecturaux de la région. En voyant cette villa aux balcons de bois dentelé, on pense immédiatement aux Alpes. Et pour cause : ce bâtiment est l'authentique Pavillon Suisse de l'Exposition Universelle de Paris de 1867. À la fin de l'expo, au lieu d'être détruit, il a été acheté, démonté en kit et remonté ici pour loger les curistes fortunés. Mais pourquoi l'appelle-t-on "Villa Richelieu" ? C'est un pur anachronisme marketing du XIXe siècle ! Le Cardinal Richelieu (mort en 1642) n'a évidemment jamais connu ce chalet de 1867. On l'a baptisé ainsi uniquement parce qu'il se trouve à deux pas de la source "Cardinale" et qu'une statue du prélat a été posée dans le jardin. C'est donc un chalet suisse, venu de Paris, portant le nom d'un ministre du XVIIe siècle : un véritable cocktail historique !
Av. des Sources Forges-les-Eaux Seine-Maritime

Le parc de l'hôtel de ville à Forges-les-Eaux : le berceau secret du Roi-Soleil
Ne vous fiez pas à son allure administrative actuelle : cette Mairie est un "monument miracle". En juin 1633, ce bâtiment (alors la luxueuse maison du maître-verrier Levaillant) est réquisitionné pour devenir le logis de Louis XIII, d'Anne d'Autriche et du Cardinal Richelieu. L'enjeu est colossal : le couple royal est stérile depuis des années et la France attend désespérément un dauphin. Les médecins de la Cour prescrivent alors les eaux de Forges, jugées "fortifiantes". Pendant des semaines, la Reine et le Roi boivent l'eau ferrugineuse et prient. L'histoire (ou la légende officielle) retient que c'est suite à ce séjour précis que la Reine tomba enceinte du futur Louis XIV. En visitant le parc, vous verrez encore le "Corps de Garde" et le portail, vestiges silencieux de cet été où le destin de la monarchie française a basculé en Normandie.
37 Pl. Brevière Forges-les-Eaux

Monument aux morts de Fécamp : une fraternité inscrite dans le Bronze
Inauguré en 1920, ce monument situé en plein cœur de la ville se distingue par un détail bouleversant. Au lieu de la classique figure allégorique de la Victoire, le sculpteur Léon Drivier a choisi de représenter deux hommes : un soldat (le "poilu") et un marin. Regardez attentivement leurs mains : ils se tiennent la main. Ce geste simple symbolise l'union sacrée des deux visages de Fécamp — la terre et la mer — dans la douleur de la Grande Guerre. Il rappelle que le sacrifice a touché toutes les familles, qu'elles soient paysannes ou de la côte. C'est un rare exemple de monument pacifiste et fraternel, qui préfère l'humanité à la gloire guerrière.
Pl. Charles de Gaulle Fécamp Seine-Maritime

"L'Attente" : une statue tournée vers l'espoir d'un retour impossible
Plus qu'un simple monument, c'est une émotion figée dans la pierre. Sur la digue, face à la mer, se dresse la statue d'une femme en tenue traditionnelle, scrutant l'horizon. Surnommée "L'Attente" ou parfois "Madame de Cuverville" par les locaux, à cause du fait qu'elle tourne le dos à laville. Cette œuvre sculptée par François Drivier, inaugurée vers 1953, incarne la douleur silencieuse des épouses, mères et filles de marins. À l'époque des Terre-Neuvas, la mer était un "cimetière sans tombes". Quand un navire ne revenait pas, il ne restait que cette attente infinie sur le quai. Ce monument rend hommage non pas aux héros, mais à ceux qui restaient à terre, guettant une voile qui ne paraîtrait jamais.
Q967+M9 Fécamp Seine-Maritime

L'église Saint-Étienne : la paroisse des marins
Si l'Abbatiale était l'église des moines et du pouvoir, Saint-Étienne a toujours été celle du peuple et des marins. Située à deux pas du port, elle a rythmé la vie de la communauté maritime pendant des siècles. Construite à partir du XVIe siècle sur l'emplacement d'une chapelle devenue trop petite, elle présente un mélange de styles fascinant, notamment un portail Renaissance classé et un clocher néo-gothique ajouté au XIXe siècle. C'est ici, traditionnellement, que l'on célébrait la "Saint-Pierre des Marins" en février, une fête mêlant ferveur et souvenir des péris en mer. Entrez pour admirer ses vitraux du XIXe siècle qui baignent la nef d'une lumière colorée, créant une atmosphère propice au recueillement.
2 Rue Saint-Etienne Fécamp

Les Pêcheries de Fécamp : de la Morue au Musée
Avant d'abriter des œuvres d'art, ce bâtiment sentait le sel et le poisson. Construit vers 1950, c'était l'usine de "La Morue Normande", une sécherie modèle de l'après-guerre conçue par l'architecte André Hamayon. Elle symbolisait la renaissance du port après les destructions de 1944. Fécamp était alors la capitale des "Terre-Neuvas", ces marins héroïques partant pêcher la morue dans les eaux glaciales de Terre-Neuve. L'usine a fermé ses portes en 1996, mais la ville a sauvé ce patrimoine industriel pour le transformer en musée en 2017. Ne manquez pas le belvédère au dernier étage : il offre une vue imprenable à 360° sur le port et la ville, permettant de comprendre d'un coup d'œil le lien charnel entre la cité et la mer.
3 Quai Capitaine Jean Recher Fécamp

Le Palais Bénédictine : quand l'art rencontre l'industrie
Ce lieu extravagant est le fruit du génie marketing d'un seul homme : Alexandre Le Grand. L'histoire officielle raconte qu'en 1863, ce négociant en vin retrouve, dans de vieux manuscrits de l'abbaye de Fécamp sauvés de la Révolution, une recette secrète de liqueur créée en 1510 par le moine vénitien Dom Bernardo Vincelli. Pour abriter sa production florissante, il ne veut pas d'une simple usine, mais d'un temple. Inauguré à la fin du XIXe siècle, ce palais est un délire architectural mêlant style gothique et Renaissance, conçu par l'architecte Camille Albert. Fait unique : c'est un site industriel en activité qui se visite comme un château royal ! Levez les yeux vers les toitures : leur exubérance, avec flèches et lucarnes sculptées, devait refléter le prestige mondial de la liqueur. Un incendie ravagea le bâtiment en 1892, mais il fut reconstruit encore plus beau, preuve de l'opiniâtreté de son fondateur.
110 Rue Alexandre le Grand Fécamp

Le port des Pêcheurs de Biarritz, l’histoire d’une anse protégée
EN RÉSUMÉ
All. Port des Pêcheurs Biarritz FR

Le Rocher de la Vierge à Biarritz, de la chasse à la baleine au tourisme impérial
EN RÉSUMÉ
Rocher de la Vierge Biarritz Pyrénées-Atlantiques

La Côte des Basques, berceau du surf européen
C’est ici, en 1957, que s’écrivent les premières pages du surf en Europe lorsque Peter Viertel, scénariste hollywoodien, introduit la pratique à Biarritz. La plage deviendra rapidement un haut lieu du surf français. L’environnement naturel spectaculaire et les vagues régulières en font aujourd’hui l’un des spots les plus emblématiques du continent.
Côte des Basques Biarritz Pyrénées-Atlantiques

La chapelle impériale, un joyau néo-mauresque
Construite en 1864 pour l’impératrice Eugénie, la Chapelle impériale mêle influences hispano-mauresques et romanes. Dédicacée à la Vierge de Guadalupe, elle servit de lieu de culte aux souverains lors de leurs séjours. Classée Monument historique, elle conserve sa décoration d’origine, dont des mosaïques uniques inspirées du Mexique.
Chapelle Impériale Av. Reine Victoria Biarritz

Le Port des Pêcheurs de Biarritz
Créé en 1870 à l’initiative de Napoléon III, le Port des Pêcheurs est constitué de petites cabanes en pierre appelées « crampottes ». À l’origine utilisées par les marins du littoral basque, elles abritent aujourd’hui restaurants et ateliers. Le port conserve sa forme en demi-lune et son lien direct avec la pêche côtière traditionnelle.
All. Port des Pêcheurs Biarritz FR

L’héritage baleinier des pêcheurs de Biarritz
Jusqu’au XVIIIᵉ siècle, la chasse à la baleine rythme la vie de Biarritz. Depuis la Grande Plage, les pêcheurs partaient en chaloupes harponner les cétacés migrateurs. Les prises étaient dépecées sur la plage : l’huile servait à l’éclairage et la viande à l’alimentation. Cette économie de mer, aujourd’hui disparue, a façonné l’organisation du bourg et les premiers ports.
Esp. du Port Vieux Biarritz Pyrénées-Atlantiques

Du Musée de la Mer à l'aquarium de Biarritz : un héritage de 1933
Ouvert en 1933 dans un style Art déco affirmé, le Musée de la Mer domine le Rocher de la Vierge. Pensé comme une vitrine scientifique, il expose la faune marine du golfe de Gascogne et accueille un bassin d’otaries dès les années 1940. Agrandi en 2011 sous le nom « Aquarium de Biarritz », il reste étroitement lié à l’identité maritime de la ville.
Esplanade du Rocher de la Vierge Biarritz

La Cité de l’Océan, un musée né d’un concours international
Inaugurée en 2011, la Cité de l’Océan est signée Steven Holl et Solange Fabião, lauréats d’un concours international d’architecture. Son toit ondulé évoque une vague immobile posée face à l’Atlantique. Le musée explore la science de l’océan, la géologie du littoral, les vagues et les phénomènes marins. Un lieu contemporain tourné vers la pédagogie.
1 Av. de la Plage Biarritz

Le Casino municipal, vitrine Art déco en bord d’océan
Construit en 1929 par l’architecte Alfred Laulhé, le Casino municipal de Biarritz figure parmi les œuvres majeures de l’Art déco en France. Sa façade blanche domine la Grande Plage, et son grand hall lumineux, inspiré des paquebots transatlantiques, célèbre les loisirs modernes. Le bâtiment a connu plusieurs rénovations mais conserve son identité géométrique et son lien direct avec l’océan.
1 Av. Edouard VII Biarritz

La Gare du Midi, de la Belle Époque à la salle de concerts
La Gare du Midi ouvre en 1911 pour accueillir les visiteurs venus en train depuis Paris ou Bordeaux. Son architecture néoclassique témoigne du luxe discret de la station balnéaire. Fermée au trafic voyageurs après la Seconde Guerre mondiale, elle est reconvertie en salle de spectacle dans les années 1990. Aujourd’hui, elle accueille festivals, concerts et expositions tout en conservant son vaste hall d’origine.
23 Av. du Maréchal Foch Biarritz

De la Villa Eugénie à l'hôtel du Palais
En 1855, Napoléon III offre à Eugénie de Montijo une villa de villégiature à Biarritz : la future Villa Eugénie. Transformée en palace à partir de 1893, elle devient l’Hôtel du Palais, accueillant têtes couronnées et artistes. Incendiée en 1903 puis reconstruite, elle conserve son plan en « E », rappel discret de l’impératrice. L’édifice reste un témoin prestigieux de l’essor balnéaire du Second Empire.
1 Av. de l'Impératrice Biarritz

Le Rocher de la Vierge, emblème maritime de Biarritz
Relié à la côte par une passerelle métallique dessinée par les ateliers Eiffel, le Rocher de la Vierge est l’un des symboles absolus de Biarritz. La statue qui le surmonte date de 1865, installée après qu’une tempête faillit faire chavirer des pêcheurs biarrots. Napoléon III fit ensuite aménager l’ensemble du site, le transformant en promenade maritime spectaculaire. Depuis son sommet, la vue balaie tout le littoral jusqu’à la côte espagnole.
Rocher de la Vierge Biarritz Pyrénées-Atlantiques

La synagogue de Biarritz : un lieu de culte discret au cœur de la ville
Inaugurée en 1904, la Synagogue de Biarritz, située rue Pellot, est édifiée dans un style romano-oriental sous l’égide du consistoire de Bayonne. Bien que la communauté juive de Biarritz fût encore modeste, l’édifice marque une adaptation de la ville à un tourisme européen diversifié. Aujourd’hui partiellement rénovée, elle rappelle un chapitre moins visible du patrimoine local.
9 Rue Pellot Biarritz

L’église Sainte-Eugénie et la mémoire impériale
Dominant le port vieux, l’Église Sainte‑Eugénie de Biarritz (1898-1903) est dédiée à l’impératrice Eugénie de Montijo, qui fit de Biarritz sa villégiature. Construite en style néogothique, elle se distingue par ses vitraux de Luc-Olivier Merson et son ex-voto : une maquette de trois-mâts. Elle incarne le mariage du patrimoine balnéaire et de l’idéologie impériale.
Pl. Sainte-Eugénie Biarritz Pyrénées-Atlantiques

L’église orthodoxe russe de Biarritz : l’élégance tsariste
Sur l’avenue de l’Impératrice, l’Église russe de Biarritz, édifiée entre 1890 et 1892, témoigne de l’éclat international de la ville à la fin du XIXᵉ siècle. Les aristocrates russes, et plus largement la haute société européenne, faisaient escale à Biarritz après que l’impératrice Eugénie y instaurât sa résidence d’été. Cette église de style byzantin-russe porte encore les marques de cette époque fastueuse.
8 Av. de l'Impératrice Biarritz

Villa Belza, poétique silhouette des rochers
Apparaissant comme un fantôme gothique sur la falaise, la Villa Belza fut construite entre 1880 et 1895, perchée sur le “Trou du Diable” à Biarritz. Son architecture néo-médiévale, dominée par un donjon et une tourelle, lui a valu des légendes de revenants et sorcellerie. Sa situation spectaculaire face à la mer en fait une icône visuelle de la côte basque.
4 Esp. du Port Vieux Biarritz

Le phare de Biarritz, sentinelle de l’Atlantique
Depuis 1830, le Phare de Biarritz veille sur la côte rocheuse, culminant à 47 m de hauteur depuis son fût cylindrique. Il fut construit à l’époque où Biarritz sortait de son statut de port de pêche pour devenir station balnéaire aristocratique. Ses deux éclats blancs à une portée de 26 milles en faisaient une aide précieuse à la navigation dans le golfe de Gascogne. Aujourd’hui automatisé, il reste un repère visuel puissant et un belvédère sur l’océan.
60B Espl. Elisabeth II Biarritz

Rouen, la rue des Boucheries St Ouen
RETOUR VERS LE PASSÉ
Rue des Boucheries Saint-Ouen Rouen Seine-Maritime

Le Théâtre des Arts, disparu en 1944
RETOUR VERS LE PASSÉ
Rue Grand Pont Rouen Seine-Maritime

Rouen au XVIII eme vue depuis Ste Catherine
RETOUR VERS LE PASSÉ
Rte de la Corniche Bonsecours Seine-Maritime

Bombardements de 1944 : Le Havre détruit à 82 %
EN RÉSUMÉ
F4R5+56 Le Havre Seine-Maritime

Le quartier général de la Gestapo à Rouen
Après l’occupation de Rouen le 9 juin 1940, la Gestapo installe son quartier général au n° 4 de la rue du Donjon. Redouté des habitants, le bâtiment servait à centraliser l’information, recruter et former des collaborateurs civils, mais aussi à interroger les opposants au régime nazi. Beaucoup y subirent des tortures avant d’être déportés. Le 19 avril 1944, un bombardement allié détruit le bâtiment. Quelques mois plus tard, le 31 août, les troupes canadiennes libèrent Rouen sous les acclamations de la foule.
4 Rue du Donjon Rouen

La Maison de l’Armateur, entre faste bourgeois et mémoire de l’esclavage
EN RÉSUMÉ
3 Quai de l'Île Le Havre

L’aître Saint-Maclou : du charnier à l’école des vivants
Au cœur du quartier Saint-Maclou à Rouen, l’aître Saint-Maclou témoigne d’une histoire singulière où la mémoire des morts se mêle à la vie quotidienne. Né de la peste noire de 1348, ce cimetière paroissial devient rapidement trop exigu et, au XVIᵉ siècle, on y construit de vastes galeries à pans de bois destinées à accueillir les ossements exhumés. Orné de sculptures de la Renaissance et de motifs macabres – crânes, tibias, danses de la mort – l’endroit est à la fois lieu de recueillement et œuvre d’art.
186 Rue Martainville Rouen

La noyade de Léopoldine : le drame de Victor Hugo
C'est ici, que le 4 septembre 1843, un drame bouleverse à jamais la vie de Victor Hugo. Ce matin-là, sa fille aînée Léopoldine, âgée de 19 ans et récemment mariée à Charles Vacquerie, embarque sur la Seine à Villequier avec son époux, son oncle et son jeune cousin. Ils se rendaient à Caudebec, où Charles devait régler la succession de son père, à bord d’un canot de course nouvellement construit par son oncle. Le temps est paisible, mais un tourbillon soudain renverse leur frêle embarcation. Charles tente désespérément de sauver Léopoldine, plongeant à plusieurs reprises, avant de disparaître avec elle et les autres passagers.
GM8J+J3 Rives-en-Seine Seine-Maritime

Le Meknès torpillé malgré l’armistice
EN RÉSUMÉ
X59W+7F Petit-Caux Seine-Maritime

Le cimetière monumental, le Père-Lachaise rouennais
EN RÉSUMÉ
Rue du Mesnil Gremichon Rouen Seine-Maritime

L’ancre de la Jeanne d’Arc à Rouen
Après 46 ans de service et 79 tours du monde, le navire-école Jeanne d’Arc a quitté Brest en 2014 pour son ultime voyage vers Bordeaux, où il fut démantelé. Rouen, ville marraine, conserva un symbole fort : son ancre, déposée en 2012 à la pointe de l’île Lacroix, où elle reste le témoin immobile de la mémoire du navire et de ses marins.
Rouen Seine-Maritime Normandie

Une statue sauvée des fourneaux
BRÈVE D'HISTOIRE
Pl. Saint-Clément Rouen Seine-Maritime

