Monument aux morts de Fécamp : une fraternité inscrite dans le Bronze
 Inauguré en 1920, ce monument situé en plein cœur de la ville se distingue par un détail bouleversant. Au lieu de la classique figure allégorique de la Victoire, le sculpteur Léon Drivier a choisi de représenter deux hommes : un soldat (le "poilu") et un marin. Regardez attentivement leurs mains : ils se tiennent la main. Ce geste simple symbolise l'union sacrée des deux visages de Fécamp — la terre et la mer — dans la douleur de la Grande Guerre. Il rappelle que le sacrifice a touché toutes les familles, qu'elles soient paysannes ou de la côte. C'est un rare exemple de monument pacifiste et fraternel, qui préfère l'humanité à la gloire guerrière.
"L'Attente" : une statue tournée vers l'espoir d'un retour impossible
 Plus qu'un simple monument, c'est une émotion figée dans la pierre. Sur la digue, face à la mer, se dresse la statue d'une femme en tenue traditionnelle, scrutant l'horizon. Surnommée "L'Attente" ou parfois "Madame de Cuverville" par les locaux, à cause du fait qu'elle tourne le dos à laville. Cette œuvre sculptée par François Drivier, inaugurée vers 1953, incarne la douleur silencieuse des épouses, mères et filles de marins. À l'époque des Terre-Neuvas, la mer était un "cimetière sans tombes". Quand un navire ne revenait pas, il ne restait que cette attente infinie sur le quai. Ce monument rend hommage non pas aux héros, mais à ceux qui restaient à terre, guettant une voile qui ne paraîtrait jamais.
Le Rocher de la Vierge, emblème maritime de Biarritz
 Relié à la côte par une passerelle métallique dessinée par les ateliers Eiffel, le Rocher de la Vierge est l’un des symboles absolus de Biarritz. La statue qui le surmonte date de 1865, installée après qu’une tempête faillit faire chavirer des pêcheurs biarrots. Napoléon III fit ensuite aménager l’ensemble du site, le transformant en promenade maritime spectaculaire. Depuis son sommet, la vue balaie tout le littoral jusqu’à la côte espagnole.
Bombardements de 1944 : Le Havre détruit à 82 %
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Le quartier général de la Gestapo à Rouen
 Après l’occupation de Rouen le 9 juin 1940, la Gestapo installe son quartier général au n° 4 de la rue du Donjon. Redouté des habitants, le bâtiment servait à centraliser l’information, recruter et former des collaborateurs civils, mais aussi à interroger les opposants au régime nazi. Beaucoup y subirent des tortures avant d’être déportés. Le 19 avril 1944, un bombardement allié détruit le bâtiment. Quelques mois plus tard, le 31 août, les troupes canadiennes libèrent Rouen sous les acclamations de la foule.
La Maison de l’Armateur, entre faste bourgeois et mémoire de l’esclavage
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L’aître Saint-Maclou : du charnier à l’école des vivants
Au cœur du quartier Saint-Maclou à Rouen, l’aître Saint-Maclou témoigne d’une histoire singulière où la mémoire des morts se mêle à la vie quotidienne. Né de la peste noire de 1348, ce cimetière paroissial devient rapidement trop exigu et, au XVIᵉ siècle, on y construit de vastes galeries à pans de bois destinées à accueillir les ossements exhumés. Orné de sculptures de la Renaissance et de motifs macabres – crânes, tibias, danses de la mort – l’endroit est à la fois lieu de recueillement et œuvre d’art.
La noyade de Léopoldine : le drame de Victor Hugo
C'est ici, que le 4 septembre 1843, un drame bouleverse à jamais la vie de Victor Hugo. Ce matin-là, sa fille aînée Léopoldine, âgée de 19 ans et récemment mariée à Charles Vacquerie, embarque sur la Seine à Villequier avec son époux, son oncle et son jeune cousin.  Ils se rendaient à Caudebec, où Charles devait régler la succession de son père, à bord d’un canot de course nouvellement construit par son oncle.  Le temps est paisible, mais un tourbillon soudain renverse leur frêle embarcation. Charles tente désespérément de sauver Léopoldine, plongeant à plusieurs reprises, avant de disparaître avec elle et les autres passagers.
Le Meknès torpillé malgré l’armistice
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Le cimetière monumental, le Père-Lachaise rouennais
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L’ancre de la Jeanne d’Arc à Rouen
Après 46 ans de service et 79 tours du monde, le navire-école Jeanne d’Arc a quitté Brest en 2014 pour son ultime voyage vers Bordeaux, où il fut démantelé. Rouen, ville marraine, conserva un symbole fort : son ancre, déposée en 2012 à la pointe de l’île Lacroix, où elle reste le témoin immobile de la mémoire du navire et de ses marins.
Une statue sauvée des fourneaux
BRÈVE D'HISTOIRE
Le naufrage du Léopoldville : 763 morts à 9 kilomètres du port de Cherbourg
Le 24 décembre 1944, le transport de troupes Léopoldville est torpillé à quelques kilomètres de Cherbourg. À bord, plus de 2 000 soldats américains. Le naufrage fait 763 morts. L’histoire, longtemps classée secret défense, n’a laissé aucune trace visible dans la ville. Jusqu’à aujourd’hui.
Marius Baizé, le premier pilote français tué au combat en 1939
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Le Fort de Queuleu, dernier rempart contre l’oubli
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Le Mémorial Charles-de-Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises
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Le Lion de Bartholdi, hommage à la résistance de Belfort
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Sous les arbres du cimetière de La Madeleine, la mémoire d’Amiens
EN RÉSUMÉ
Le Titanic à Cherbourg : L'ultime escale continentale
Le 10 avril 1912, le Titanic, le paquebot le plus luxueux et le plus grand jamais construit, s’apprête à faire escale à Cherbourg, sa dernière halte sur le continent avant de s'élancer dans la traversée de l'Atlantique Nord, destination New York. Ce jour-là une brise légère souffle sur Cherbourg, la ville sur le point de vivre une journée historique est en pleine effervescence. Imaginez-vous debout sur les quais, entouré par une foule hétéroclite de curieux, de voyageurs, et de rêveurs, tous venus assister à l'arrivée d'un géant des mers, symbole du progrès humain et de l'ambition sans limites.
La catastrophe du barrage de Malpasset : une vague de destruction s’abat sur Fréjus
La catastrophe du barrage de Malpasset en 1959 a dévasté la ville de Fréjus et ses environs, causant la mort de 423 personnes. La rupture brutale du barrage-voûte a libéré 50 millions de mètres cubes d'eau, transformant instantanément la vallée du Reyran, en un champ de désolation sans fin.
La catastrophe de Saint-Gervais : la nuit où le glacier s’est effondré
Dans la nuit du 12 au 13 juillet 1892, un désastre frappe la station thermale de Saint-Gervais-les-Bains. Une poche d’eau sous-glaciaire cachée dans le glacier de Tête-Rousse explose, libérant une avalanche de boue, de glace et de roches. En quelques minutes, les thermes de Saint-Gervais et plusieurs villages sont anéantis, emportant près de 200 vies. Retour sur la catastrophe de Saint-Gervais, l’une des pires tragédies naturelles de l’histoire des Alpes.
L'attentat de la rue des rosiers : l'horreur au coin de la rue
L'attentat terroriste de la rue des Rosiers, a lieu le 9 août 1982, en plein cœur du quartier juif du Marais à Paris. Ce jour-là c'est le restaurant de cuisine juive Goldenberg qui est visé. Ce tragique événement coûte la vie à six personnes et en blesse vingt-deux autres. Voici son histoire.
L'arrestation de Jean Moulin, jour sombre pour la résistance
L'HISTOIRE EN BREF
9 février 1943, La rafle de la rue sainte Catherine
La rafle de la rue Sainte Catherine se déroule le 9 février 1943, dans les locaux de L'Union Générale des Israélites de France, l'UGIF, créée sous la pression de l'occupant et du régime de Vichy. L’organisation va se retrouver au cœur d'une tragédie orchestrée par celui que l’on surnomme "le Boucher de Lyon", Klaus Barbie, le chef de la Gestapo à Lyon. 
L'Histoire des fusillés Lillois
En 1914, la Première Guerre mondiale ébranle l'Europe, et la ville de Lille ne reste pas épargnée. Elle se trouve rapidement au cœur d'un conflit dévastateur, subissant trois jours de bombardements intenses avant de tomber sous l'emprise allemande le 13 octobre. Cette occupation, qui durera quatre longues années, bouleverse profondément la vie quotidienne des Lillois. La ville, autrefois dynamique, se voit paralysée économiquement. Les Allemands démantèlent ses usines l’une après l’autre, le chômage se généralise, plongeant la population Lilloise dans un grand désarroi. De plus ses habitants meurtris, souvent désespérés, sont confrontés quotidiennement à des réquisitions pour servir de main-d'œuvre à la machine de guerre allemande, et à des pillages généralisés commandités par les officiers ennemis.
Gare de Bobigny : Convoi n°69, départ vers l'enfer
Lorsque le 7 mars 1944, le convoi n°69 quitte la gare de Bobigny, les 1501 déportés qui s’entassent dans les wagons à bestiaux, ignorent qu’ils viennent de prendre un train pour l’enfer. Entre 1943 et 1944, la gare de Bobigny, près de Paris, reste et restera un témoin immuable de la Shoah en France. Depuis ses quais, 22453 prisonniers juifs seront déportés, principalement vers le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, marquant l'un des chapitres les plus sombres de l'Histoire.
L'esclavagisme à Bordeaux : Sombre passé
Plongeons-nous dans les méandres du passé, lorsque les quais de Bordeaux étaient les témoins silencieux d'un commerce sinistre, celui de l'esclavage. La ville, aujourd'hui réputée pour ses vins et sa beauté architecturale, a été l'un des hauts lieux de la traite négrière en France. Dans cet article, nous allons explorer l'histoire de l'esclavage à Bordeaux, les protagonistes qui ont marqué cette époque sombre et les traces indélébiles qu'elle a laissées sur la ville. De la traite négrière aux efforts actuels pour préserver la mémoire de cette tragédie, découvrez comment Bordeaux continue de faire face à son héritage douloureux.
Ascq, le massacre de la nuit des rameaux
Ascq, avant la Seconde Guerre mondiale, était un paisible village de la grande banlieue lilloise, vibrant d'une communauté active où se mêlaient agriculture, petites industries, et loisirs. Cette sérénité fut tragiquement brisée dans la nuit du 1er au 2 avril 1944, lorsque le village fut le théâtre d'un des massacres les plus effroyables de l'occupation allemande en France. En représailles à une action de résistance, les SS exécutèrent 86 habitants, inscrivant Ascq comme symbole de l'atrocité de la guerre.
Eysses, les résistants se révoltent
Dans le sud-ouest de la France, à Villeneuve-sur-Lot, se dresse la centrale d'Eysses. Ce n'est pas une simple prison, c'est un lieu chargé d'histoire, théâtre d'une révolte audacieuse qui a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale. L'histoire de cette révolte est une saga qui mérite d'être racontée, car elle est exceptionnelle à plusieurs niveaux, notamment son incroyable organisation par des résistants incarcérés, pour faire évader 1200 prisonniers au mois de février 1944.
Rivesaltes, le camp des indésirables du XXeme siècle
L’histoire du camp de Rivesaltes, ce n'est pas simplement l’histoire d’un lieu qui a été le théâtre de plusieurs chapitres sombres de l'histoire française et européenne, de la Retirada à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre d'Algérie.
Le camp du Struthof, la barbarie nazie sur le sol français
L'histoire du camp du Struthof nous offre une occasion unique de réfléchir à l'importance de préserver la mémoire, d'honorer les victimes et de lutter contre l'oubli. Alors, embarquez avec Ystory, pour un voyage émouvant et édifiant à travers les coulisses de ce sombre chapitre de l'histoire, et comprenez pourquoi il est essentiel de se souvenir et de transmettre ces récits aux générations futures.
Le Cimetière américain de Colleville-sur-Mer : un hommage éternel aux héros du Jour J
Le Cimetière américain de Colleville-sur-Mer, surplombant Omaha Beach, honore les 9 386 soldats américains qui ont donné leur vie lors de la bataille de Normandie, en commémorant leur sacrifice dans un cadre paisible et mémorable.
La Fusillade de Fourmies, le 1er mai vire au drame
Le 1er mai 1891 à Fourmies, une ville industrielle du Nord, une manifestation ouvrière revendiquant la journée de travail de huit heures et une hausse des salaires tourne au drame. Ce jour-là, les tensions entre les ouvriers du textile et les industriels sont au plus haut, exacerbées par des conditions de travail dégradées et des salaires réduits de moitié à la suite d’une grave crise économique.
Le Camp de Gurs : Une zone de non droit
En France, l’histoire du camp de Gurs fait partie des plus méconnue. Niché au cœur du Béarn dans les Pyrénnées, ce camp fut pourtant l'un des premiers et des plus vastes établis sur le territoire français, avant même l'éclatement de la seconde guerre mondiale.
La catastrophe de Courrières, 1099 victimes dans l'enfer du nord
La catastrophe de Courrières qui survient le 10 mars 1906, est venue bouleverser l'histoire de l'industrie minière française et européenne. Cette tragédie, l'une des plus meurtrières jamais survenues dans une mine de charbon, a coûté la vie à des centaines de mineurs et a marqué un tournant dans les politiques de sécurité et les conditions de travail de ces travailleurs courageux. Plongeons-nous dans les événements qui ont mené à cette catastrophe et examinons les répercussions politiques, sociales et techniques qui en ont découlé.
La maison d'Izieu : la rafle des enfants perdus
Au cœur de la Seconde Guerre mondiale, la Maison d'Izieu sert de refuge pour les enfants juifs tentant d'échapper aux persécutions. Malgré les conditions difficiles et les menaces constantes, la colonie d'Izieu permet aux enfants de bénéficier d'un environnement éducatif et solidaire.
La rafle des juifs de Marseille : la tragédie des Vieux-Quartiers
La rafle des juifs de Marseille en janvier 1943, immédiatement suivie par la destruction des quartiers nord du Vieux-Port, ont marqué à jamais l’histoire de la cité phocéenne. Cette année là, la ville de Marseille, devient le théâtre d’une opération brutale, orchestrée par les nazis avec la complicité du régime de Vichy. Des événements qui vont causer la déportation de centaines de Juifs, ainsi que la destruction de l’un des quartiers populaires les plus emblématique de la cité phocéenne.
Beaune-la-Rolande : un lieu clé de la déportation juive en France
Le camp de Beaune-la-Rolande construit en 1939 pour accueillir des prisonniers de guerre, devint un rouage essentiel de la déportation des Juifs de France pendant la Shoah. Entre 1941 et 1943, des milliers de vies y furent brisées, dont celles de centaines d’enfants, dans l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire française.
Le camp de Pithiviers : tragédie et mémoire d’une collaboration française
Le camp de Pithiviers, dans le Loiret, fut entre 1941 et 1944, le théâtre de l’internement de milliers de citoyens Juifs. Parmi eux, des hommes, des femmes, et de nombreux enfants, avant leur déportation systématique vers le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Ce lieu contrôlé par les nazis et administré par les autorités françaises, incarne l'une des pages les plus sombres de l'histoire de la Shoah et de la collaboration.
Le Mémorial Américain d'Utah Beach : Une Histoire de Courage et de Dévouement
L'HISTOIRE EN BREF
Le Mur des Fédérés : La Commune assassinée
L'HISTOIRE EN BREF
L'appel du 18 juin sur l’île de Sein
L'HISTOIRE EN BREF
Paris, 14 avril 1834 : Le massacre oublié de la rue Transnonain
Le 14 avril 1834, au cœur du quartier du Marais à Paris, l'armée française réprime dans le sang une insurrection républicaine contre la Monarchie de Juillet. Dans un immeuble du 12 rue Transnonain, des soldats massacrent sans distinction hommes, femmes et enfants, accusés à tort d’avoir soutenu la révolte. Ce crime d’État, immortalisé par l’artiste Honoré Daumier dans une lithographie saisissante, incarne la brutalité de la répression exercée par Louis-Philippe Ier et son gouvernement contre toute contestation populaire.
Georges Lauret : le médecin qui trompa les nazis
À Rouen, en 1943, sous l’Occupation, le professeur Georges Lauret, médecin à l’hôpital, a risqué sa vie dans le plus grand secret. Grâce à une ruse audacieuse, il a sauvé une mère et ses deux filles de la déportation en trompant les nazis. Une histoire bouleversante, trop longtemps restée dans l’ombre. 
Le naufrage de la Bourgogne : nuit tragique dans l'Atlantique nord
Le 4 juillet 1898, dans un épais brouillard au large de la Nouvelle-Écosse, le paquebot transatlantique La Bourgogne sombre après une collision avec le voilier Cromartyshire. Cette catastrophe, l’une des plus meurtrières en temps de paix, emporta plus de 500 vies et laissa une empreinte indélébile dans l’histoire maritime. 
La Croix de Lorraine : Un Symbole de Résistance et de Libération
La Croix de Lorraine érigée entre Graye-sur-Mer et Courseules-sur-Mer incarne la résistance et la libération de la France. Érigée à l'endroit même où De Gaulle a retrouvé la terre française après son exil, elle est un symbole éternel de la lutte pour la liberté et l'indépendance. Ce monument est non seulement une prouesse architecturale, mais aussi un rappel poignant des sacrifices et du courage nécessaires pour restaurer la dignité et la liberté d'une nation.
Le crash du vol Turkish Airlines 981
Le 3 mars 1974, un McDonnell Douglas DC-10 de la Turkish Airlines s’écrase en forêt d’Ermenonville, à quelques kilomètres de Paris. L’avion, victime d’une décompression explosive due à un défaut de conception, devient incontrôlable et percute le sol à plus de 800 km/h. Avec ses 346 victimes, cette catastrophe demeure l’un des accidents aériens les plus meurtriers de l’histoire de l’aviation civile. Mais en quelques minutes, une faille technique ignorée allait précipiter l’avion et ses 346 occupants vers un destin tragique.
Malik Oussekine : Histoire d'un délit de faciès
Malik Oussekine, est un jeune homme qui a trouvé la mort, après avoir été roué de coups par trois policiers. Les faits se déroulent dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, au 20 rue Monsieur le prince, en plein cœur de Paris. Nous sommes en pleine période de manifestations étudiantes qui rejettent le projet de loi Devaquet. La mort de Malik Oussekine suscite une vive émotion dans toute la France, et déclenche une mobilisation étudiante sans précédent.